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Le Kurdistan

 

La Région du Kurdistan d'Irak

La Région autonome du Kurdistan a été formée dans le cadre de la Constitution irakienne de 2005 par regroupement de trois provinces kurdes : Erbil, Souleymani, et Duhok. Elle compte près de 5,3 millions d’habitants. Depuis 2014, le Kurdistan d’Irak accueille également une population d’1,25 millions de déplacés irakiens, et de 250 000 réfugiés syriens, dont 30% sont hébergés dans des camps de la région. La population du Kurdistan est en majorité kurde, de confession musulmane, avec une présence historique de minorités chrétiennes, yézidies et arabes.
Le Gouvernement Régional du Kurdistan gère en autonomie la politique locale et son développement économique. Depuis juin 2015, il dispose également de son propre cadre budgétaire. Le KRG développe par ailleurs ses relations extérieures grâce à une quinzaine de Représentations diplomatiques à l’étranger, dont une à Paris.

La Région autonome du Kurdistan d'Irak a des frontières communes avec l'Iran à l'est, la Turquie au nord et la Syrie à l'ouest. Ces pays limitrophes abritent également des populations kurdes, considérées comme minorités par les différents gouvernements de ces pays, bien que l'Irak soit le seul d’entre eux à reconnaitre une Région autonome kurde.

L’autonomie de la Région du Kurdistan a été officiellement reconnue par l’Irak en 2005. Elle compte quatre provinces : Erbil, Sulaimani, Duhok et Halabja, mais aussi des territoires disputés entre les gouvernements de l'Irak et du Kurdistan, notamment les provinces de Kirkuk, la Plaine de Ninive, Salahaddin et Diyala.

Le parti Baath (1968 - 2003) a mené une campagne d'arabisation dans ces régions sous la direction de l'ancien Président irakien Saddam Hussein. L'article 140 de la Constitution irakienne de 2005 a été rédigé pour aborder la question de ces territoires. L'article prévoyait une normalisation, un recensement et un référendum pour déterminer la volonté de ses habitants, mais il n'a pas encore été mis en œuvre en raison de l'instabilité politique permanente dans la région.

Les langues officielles de la région du Kurdistan sont le kurde (dialectes sorani et kurmanji). Les autres langues parlées sont l'arabe, le turkmène, le syriaque et l'arménien.

La religion dominante du Kurdistan avant l'ère islamique était le zoroastrisme. Aujourd'hui, la religion dominante est l'islam, les autres religions minoritaires sont le christianisme, le yézidisme et le yarsanisme.

Le nouvel an kurde a lieu le premier jour du printemps (21 mars), appelé Newroz, qui se traduit par « nouveau jour ». Les kurdes de confessions multiples célèbrent également les fêtes islamiques comme l'Aïd al-Adha et l'Aïd al-Fitir, ainsi que le nouvel an grégorien.

 

Erbil, capitale de la Région du Kurdistan 

Erbil est l'une des plus anciennes villes du monde continuellement habitée, datant d'au moins 6000 ans.
La capitale de la Région du Kurdistan abrite également diverses minorités religieuses et ethniques. Erbil était connue dans l'histoire ancienne sous le nom d'Arbela, d'où elle tire son nom moderne. Ce nom est enregistré dans des archives récupérées à partir de documents remontant à l'Empire assyrien.
Erbil s'est développée pour devenir la plus grande ville métropolitaine de la Région du Kurdistan irakien. Depuis 2003, la ville est devenue le centre d'importants projets immobiliers et commerciaux. Au cours de la dernière décennie, Erbil a également accueilli une population expatriée croissante, pour des raisons commerciales, humanitaires et diplomatiques. Elle est également devenue un pôle touristique en plein essor, en partie grâce à ses sites historiques.

 

Histoire

On a pu dire qu’Erbil est une des plus anciennes villes de l’histoire qui soit restée continuellement habitée. Le roi d’Ur néo-sumérien Amar-Sîn pilla la ville vers 1975 avant Jésus-Christ. Entre 2000 et 608 avant Jésus-Christ, Erbil appartenait à l’Empire assyrien. Sous l’empire des Mèdes, Cyaxare aurait installé à Erbil et Kirkouk plusieurs peuples de l’ancien Iran. L’empereur perse Cyrus le grand occupa l’Assyrie en 547 avant Jésus-Christ, et y installa une satrapie achéménide, dont Erbil était la capitale.
L'implantation de la moderne Erbil/Hewlêr s'est faite à proximité du site antique d'Arbelles ou Arbèles (Arbela), capitale de l'Adiabène. En 331 av. J.-C., Alexandre le Grand remporta une victoire décisive sur l'armée perse de Darius III à une centaine de kilomètres d'Arbèles, dans la plaine de Gaugamèles. C'est pourquoi la bataille de Gaugamèles est aussi parfois appelée bataille d'Arbèles. Après la bataille, Darius III se réfugie dans la ville.
Au début de notre ère, Erbil était l'une des capitales du royaume d'Adiabène, théoriquement vassale de l'Arménie, mais utilisant ses alliances avec les Parthes pour s'assurer le maximum d'indépendance. Les rois d'Adiabène se sont convertis au judaïsme au début des années 30. C'est une région où le christianisme s'est implanté très tôt. Les listes apostoliques mentionnent un premier évêque chrétien en 104, succédant aux prédications de Thaddée d'Edesse, de Bar-Tolmay, de Thomas et de Simon le Zélote. Après la création du royaume chrétien d'Arménie au début du ive siècle, Erbil devint le siège d’un évêché métropolite, jusqu’à la fin du Moyen Âge. Elle connut la domination successive des omeyyades, des abbassides, des bouyides, des seldjoukides. Ce fut un État turkmène sous les Atabegs d’Erbil (1131–1232), puis mongole et turque.


Urbanisme :

La ville est construite sur un plan circulaire autour de la citadelle (Qala ou Qalat, en arabe : qalʿa, قلعة) qui surplombe le quartier central du bazar. La seule coupure dans la forme circulaire du tissu urbain correspond à l'ancien emplacement du cantonnement des troupes irakiennes, qui enfonce un coin dans la ville depuis sa périphérie presque jusqu'au pied du promontoire sur lequel se dresse la citadelle. Cette zone non urbanisée a été depuis 2009 transformée en un grand parc public par les autorités du Gouvernement régional irakien.

 

Population :

Il y a des incertitudes sur le chiffre exact de la population de la ville, car beaucoup d'habitants (notamment à l'intérieur même de la Qalat et dans les quartiers les plus périphériques) sont des réfugiés. Ils ont fui la campagne de génocide et d'arabisation menée par Saddam Hussein dans les années 1980, et surtout depuis quelques années ils ont fui la barbarie de l'État islamique, notamment en Mésopotamie auprès des populations chrétiennes. Il est difficile de les recenser précisément.
D'après le recensement de 1958 la population d'Erbil était composée de la manière suivante :
Kurdes : 76 %
Turkmènes 11 %
Arabes : 3 %
Assyriens et Chaldéens (chrétiens d'Orient) : 7 %
Juifs : 1 %
Arméniens : 1 %
Les communautés chrétiennes et juive sont installées dans le quartier d'Ankawa, faubourg du nord de la ville. C'est ici par exemple que se trouve la cathédrale Saint-Joseph, siège de l'archidiocèse catholique chaldéen d'Erbil.

 

Pour aller plus loin, consultez le site du Gouvernorat d'Erbil 

 

Sulaymaniyah, capitale culturelle de la Région du Kurdistan

Connue comme la capitale culturelle du Kurdistan, la ville est située dans l'est de la Région du Kurdistan. Elle est entourée par les montagnes d'Azmar et de Goyzha au nord-est, la montagne de Baranan au sud et les collines de Tasluja à l'ouest.
Dès sa fondation, Sulaymaniyah était un centre pour les poètes, écrivains, historiens, politiciens, savants et chanteurs renommés. Elle a été reconnue comme la ville de la littérature par l'UNESCO en 2021.
La ville moderne de Sulaimani a été fondée en 1784 par le prince kurde Ibrahim Pasha Baban, qui lui a donné le nom de son père Sulaiman Pasha.

 

Géographie et climat :

Le gouvernorat de Sulaymaniyah est situé dans le nord-est de l'Irak, à la frontière avec l'Iran.
Sulaymaniyah abrite les plaines fertiles de Sharazur et Bitwen, qui laissent place à des collines et à la chaîne de montagnes Zagros au nord-est.
Sulaymaniyah a un climat typique de la région, avec des étés chauds et secs et des hivers plus frais. En comparaison avec
Par rapport aux régions voisines, Sulaymaniyah est plus fraîche en été et plus humide en hiver. Les précipitations sont limitées aux
mois d'hiver.

 

Population : 

Le gouvernorat de Sulaymaniyah fait partie de la Région du Kurdistan d'Irak. La majorité de ses habitants sont des kurdes. La branche sunnite de l'islam est la religion dominante.
La ville accueille également des kurdes chiites et un certain nombre de communautés chrétiennes chaldéennes.
Le gouvernorat est divisé en seize districts.

 

Duhok

Duhok est une province ethniquement et religieusement diverse, sa population native parle le badini, une sous-branche du kurmanji. C'est une région montagneuse qui borde la Turquie et la Syrie, elle est principalement peuplée de kurdes mais avec une minorité arabe, assyrienne, yézidie et arménienne. La ville de Duhok est nichée dans une vallée entre deux chaînes de montagnes, le long du fleuve Tigre.

 

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